L'ouverture des données de mobilité progresse, grâce au travail du Point d'Accès National aux données transport, des opérateurs de mobilité et des collectivités locales. Le principal objectif de cette ouverture dans le cadre de la Loi d'Orientation des Mobilités de 2019 (et du règlement délégué de l'UE sur les ITS) était de favoriser l'émergence de services numériques (information, vente, agrégateur MaaS) dans le respect de principes sous le contrôle de l'Autorité de Régulation des Transports.
Au-delà des services aux usagers, la donnée peut aussi servir :
-1- à améliorer ou optimiser les différents services de mobilité ; mais pour cet usage, il faudra vraisemblablement utiliser de la donnée technique produite par l'opérateur, et qui sera en général non ouverte, même pour l'opérateur de transport public ou le gestionnaire de trafic d'une métropole
-2- à évaluer le système de mobilité, les projets et les politiques publiques ; et pour ce besoin, il faudra sans doute faire appel aussi à d'autres données, notamment des données socio-économiques (population, emplois, activités)
Sur ce 2ème volet, il est à noter que dans leur travail de planification, les collectivités doivent mettre en place des observatoires de mobilité (mais aussi de stationnement, de qualité de l'air, etc.). Les indicateurs de base à produire sont assez bien connus (cf. cette formation ou ce projet).
Faire de ces observatoires des outils numériques ouverts présente plusieurs intérêts :
Le projet OpenMobilityIndicators essaie modestement d'avancer dans cette direction. C'est disons une boîte à outils pour aider à construire un observatoire :
Ces outils se situent dans la mouvance technique autour des solutions open source de plateforme de données cloud, sur laquelle on a initié une petite veille pour notre projet.